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Notes jetées ici sans preuve, 36

ligne-brune

Mélanges
Mélanges est la fusion provisoire de « Notes jetées ici sans preuve » (sur la langue et sur les médias) et de « De l’Opération CoViD-19 » ; s’y ajoutent quelques autres faits d’actualité, comme les manœuvres visant à restreindre la liberté d’expression, la guerre en Ukraine,...

 

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carré-bleu Mélanges, juin 2022, XXI
1. 1er juin. Macron n’a qu’une volonté, détruire. Ça prendra peut-être du temps pour que la majorité des gens le comprenne.
2. Quoi qu’il arrive de mal de la part de Macron, il nous faut nous réjouir et nous dire que ç’aurait pu être pire. Macron pourrait détruire l’hôpital, l’école, l’économie, la justice,... d’un seul coup, d’un seul coup de masse. Remercions-le de faire les choses lentement.
3. Le préfet Lallement et le ministre Darmanin seraient sur le départ ? Il serait malavisé – voire indécent – de se réjouir, les prochains seront cent fois pires. Qu’on suive mon conseil : gardons-les.
4. Dans la France d’avant, les gouvernants nous méprisaient ; dans la France de Macron, ils nous haïssent, et la férocité a remplacé le mépris.
5. LANGUE. Macron, alias Blablator :

En matière de défense, nous avons acté la nécessité d’une base commune industrielle et technologique plus forte en Europe. Nous avons commencé à le faire depuis 5 ans, nous allons continuer et aller plus loin.

Non, « Nous avons commencé à le faire il y a 5 ans » ou « Nous le faisons depuis 5 ans ».
« Nous avons commencé à le faire » : à faire quoi ? à acter ?
Dictionnaire.lerobert.com :

acter, verbe transitif
Droit. Dresser (un acte juridique).
Plus courant. Prendre acte de, noter, mentionner.

Dernières remarques : Europe ou Union européenne ? J’ai l’impression que Macron ne fait jamais la différence. Et qui est « nous » ? est-ce « moi » ?
Bilan : ces deux phrases font un rébus. Du clinquant, de la poudre aux yeux, du remplissage, de l’obscur.
6. — Twitter, 2 juin. Etes-vous de ces gens qui se réjouissent d’avoir de nouveaux abonnés ? Tous ces gens ne vous suivent pas, certains sont derrière vous en filature.
7. Liberté d’expression. Planetes360 : « La sodomie en marche », caricature de Macron et de Lallement, deux gilets-jaunes relaxés par la justice.
8. LANGUE, néologismes. Fatigué de lire et d’entendre dire à tort « les Européens » quand il n’est question que de l’Union européenne. Propositions de gentilés pour les personnes vivant sous la coupe de l’Union européenne : les Union-Européens, les Unio-Européens, les Européens-Unis. Ce dernier est-il trop long ? les Euro-Unis.
Les Euroünis ? les Eurunis ? non, ça ne plaira pas.
Les meilleurs : un Européen-Uni, une Européenne-Unie ; un Euro-Uni, une Euro-Unie.
Surprenante lacune à combler. Sur le même sujet, voir la note 320.
9. LANGUE, chosification du vivant. Macron (vidéo) : « [Il faut] vacciner tout ce qui peut être vacciné. »
Par cette formule, nous sommes chosifiés : tout ce qui vit devient chose, c’est officiel et c’est dit. La terrible vérité, dont nous nous doutions fort, a été publiquement formulée. On remarquera qu’il le dit en s’applaudissant quatre fois. L’Ogre s’est complètement désinhibé.
Macron adore pousser sans cesse le bouchon plus loin. Il le fait depuis 2017. Il plante ses banderilles avec le sourire, il joue avec nous, il cherche l’explosion et l’exaspération comme l’enfant qui provoque ses parents. Macron ne gouverne pas, il joue ; Macron est poussé dans le dos par une force qui lui dit : « Révèle-toi ! Ose ! » Macron est un demi-fou.
Ici il sait cependant qu’il va trop loin (écoutez-le hésiter après le mot « être », puis frapper dans ses mains), mais il ne peut s’empêcher de pousser au chahut, à l’esclandre et même au chaos, car c’est plus fort que lui.
10.
— L’horreur suburbaine. Selon certains, le racisme anti-Blancs n’existe pas. Rmcsport.bfmtv.com : « Chaos au stade de France : “Je n’ai jamais eu aussi peur”, le témoignage horrifié du combattant UFC Paddy Pimblett. »
11. — Renuisance. Il va falloir que bientôt le peuple se décide à prendre ses responsabilités et ose dire non au risque de sa vie. Pour l’instant il hésite, il tergiverse, il espère que les choses vont s’améliorer toutes seules.

 

chaos-2

Texte de l’image pour les utilisateurs de la lecture vocale.
Macron ne peut s’empêcher de pousser au chahut, à l’esclandre, au chaos,
car c’est plus fort que lui.

 

12. LANGUE, compotateur, 3 juin, 1/2. En train de feuilleter et de lire en diagonale le tome premier (de a à affiner) du Trésor de la langue française (il compte seize lourds volumes).
Pas de compotateur dans la version informatisée, dite TLFi. Le mot est également absent de la version papier.
Voici la définition du mot par Littré :

compotateur, s. m.
Terme vieilli et familier. Celui qui boit avec. « De sa table, qui n’est pas mince, à de joyeux compotateurs/Il fait lui-même les honneurs/Mieux qu’aucun seigneur de province », Chaulieu, [Poème libertin dédié] à Volt.
[Du] latin compotator, de com, et potare, « boire » (voy. POTION).

Autre occurrence du mot, extrait de la note 194 :

« C’est ce qui arriva à ce compotateur de Piron. [...] Comme il entrait facilement en état d’ivresse, et qu’un jour, par suite de cet état, il fit une chute assez grave en sortant de table [...] », Souvenirs d’un sexagénaire, 1833, d’Antoine Vincent Arnault (1766-1834), de l’Académie française.

Mot négligé par les auteurs du TLFi, car les occurrences en sont rarissimes ? Pourtant compotateur est également présent dans le Nouveau Larousse illustré de 1897-1904 : « Compagnon de bouteille, buveur de compagnie. (Vieux.) » ;
En revanche dans le TLFi on trouve compotation (et dans le Nouveau Larousse illustré : « Action de boire ensemble. [Vieux.] »).
Le verbe compoter, non attesté, s’impose naturellement.
N. B. Pour ma part, je boirais bien un petit verre du prosecco que j’ai au frigo, mais j’attends une invitée pour ouvrir la bouteille.
13. 60millions-mag.com : « Inflation : un surcoût de 90 € chaque mois pour les ménages » (12 x 90 = 1 080). Sera-ce la goutte d’eau ajoutée à la vague anti-Macron ?
14. LANGUE, néologisme, rablabla, 4 juin. Inauguré aujourd’hui le mot rablabla dans un touite adressé à Marine Le Pen :

MLP de vaine protestation en vaine protestation, de non-résultat en non-résultat et de rablabla en rablabla.

Penser à raplapla(t), où le préfixe ra équivaut à un re réplicatif, augmentatif, emphatisant. Noter aussi les effets sonore (les trois a), comique, péjoratif.
15. LANGUE, CoViD-19, « le schéma complet » (les quatre doses). « Le schéma », ou comment mettre en sourdine toutes les tares desdits vaccins anti-CoViD-19. « T’ as le schéma ? » 
16. Emmanuel Lechypre parle écologie sur Twitter :

Le classique poulet-frites du dimanche midi nécessite à lui seul et par personne 1 480 litres d’eau [...], soit l’équivalent de 12 baignoires ou la charge complète de 531 smartphones.

Sic.
Je commente son touite :

Il [Lechypre] met un litre d’eau dans sa baignoire, il s’y assoit, elle déborde.

Rappel, le journaliste Lechypre est du genre bien grassouillet. Il prône une politique autoritaire de vaccination : « Je vous ferais emmener par deux policiers au centre de vaccination. » Encore un type indispensable.
17. LANGUE, compotateur, 5 juin, 2/2. Préface du TLF page XXVI : « N’ont été exclus [de la nomenclature du TLF] que les mots qui ne relèvent que de la fantaisie verbale (et s’expliquent donc d’eux-mêmes ou par les ressources du contexte). » Est-ce le cas pour compotateur ?
18. 9 juin. Association Valentin-Haüy, au service des aveugles et des malvoyants : « Plaidoyer pour l’accessibilité numérique ».
19. important Encore une maison squattée, et les gendarmes ne peuvent rien contre, vidéo ici, 1/2.
Nous avons des parlementaires, des législateurs, des élus locaux, des gouvernants,... qui ne servent strictement à rien. On comprend mieux les abstentionnistes.
Entre égorgements et spoliations de biens et de droits, la France est devenue un cauchemar.
20. LANGUE. Dictionnaire des francophones ici.
Quant au dernier numéro de Langues et Cité, « Langues des outre-mer », il peut être téléchargé ici.
21. important Encore une maison squattée, 2/2. Valeursactuelles.com : « Darmanin exige l’expulsion de la famille de Tunisiens. » Il faut donc l’intervention personnelle d’un ministre pour qu’une mesure de justice soit prise dans des délais raisonnables (juste avant les élections législatives) ? Et si les réseaux sociaux et la presse n’en avaient pas parlé ? Et combien d’autres qui attendent depuis des mois ou des années de recouvrer leur bien immobilier ?
Une précision au conditionnel : « Dans l’acte notarié, il aurait d’ailleurs été mentionné qu’une occupation sans droit ni titre de la maison était en cours. »
22. LANGUE, curiacer, 1/2. Eric Verhaeghe, titre : « Comment la Commission Européenne curiace la vaccination obligatoire des enfants ».
« Curiace » ? Et le contraire de « curiacer », c’est « horacer » ?
23. LANGUE, curiacer, 2/2. Projetbabel.org : « Ce verbe est un néologisme, il reste rare. Curiacer les pays, c’est les attaquer séparément, les uns après les autres, pour tirer avantage de leurs faiblesses. »
24. LANGUE, se beurrer la biscotte, se beurrer la tartine. Mots-surannes.fr :

Se beurrer la biscotte, c’est se laisser aller, se relâcher, n’en avoir que nenni à carrer du qu’en-dira-t-on, s’en tamponner le coquillard.
Se beurrer la tartine, c’est bel et bien picoler.

25. Liberté d’expression, circulation des informations, 12 juin. Nombreux problèmes de connexion ADSL hier et ce jour (ce jour déconnecté toutes les cinq minutes toute la matinée ; hier déconnexions toute la journée). Et si Macron craignait que certaines mauvaises nouvelles ne passent (sur les réseaux sociaux, bien plus que sur les gros médias, presque totalement asservis à l’Ogre) avant le premier tour ? Idem il y a environ une semaine (pour familiariser les usagers à ces coupures, pour qu’elles surprennent moins aujourd’hui ?).
26. LANGUE, néologisme, 1/2. Philip Roth dans Pastorale américaine : « la nostalconnerie ». Bien trouvé.
27. LANGUE. Je relis par hasard la vieille leçon 523 et j’en ris :

Entendu.
— « C’est la même chose pareille » (un Malien).
— « Y a beaucoup quelqu’un » (un Pakistanais ; traduction : « Il y a beaucoup de monde »).
— « Y a pas personne » (un Pakistanais ; traduction : « Il n’y a personne »).

28. LANGUE, néologisme, 2/2. Rappel de l’étymologie de nostalgie :

Composé à partir du grec nostos, « retour », et algos, « douleur ».

29. — Elections législatives, 13 juin, enveloppes, 1/2. J’ai remarqué en votant hier 12 juin à Paris qu’il y avait dans l’urne deux couleurs nettement différentes d’enveloppes, des ocre foncé et des ocre clair. Je l’ai fait remarquer aux responsables du bureau, qui n’ont rien trouvé à me répondre ni à redire. L’un d’eux a fini par confirmer la différence des couleurs, en précisant qu’il s’agissait de « nuances différentes », comme pour minimiser.
Ce me semble non réglementaire.
30. LANGUE, fautes d’accord. À force de lire des centaines de fautes par jour (sur Twitter essentiellement), je ne sais plus faire certains accords.
Je lis : « À chaque fois que je passe place de la Concorde, je remarque des choses qui m’avaient échappées », et ce n’est qu’après plusieurs gênantes minutes d’hésitation voire de malaise que je me convaincs qu’il fallait écrire « échappé ».
« Des choses qui se sont échappées », mais « Des choses qui m’ont échappé ».
Les réseaux sociaux sont les pires ennemis de la langue écrite. Et des raisonnements logiques, ajouterai-je.
31. — CoViD-19, « vaccins ». Il y a comorbidité quand une maladie s’ajoute à une autre, aussi ne faut-il pas dire qu’un hypertendu, par exemple, souffre de comorbidité. S’il vient à présenter un CoViD symptomatique ou si pour cause de « vaccination » il contracte une thrombose oculaire, alors, oui, il sera en situation de comorbidité.
De plus, on a seriné que les hypertendus devaient se faire « vacciner », car ils étaient à risque, mais on apprend que, parmi les effets dits pudiquement « indésirables » du vaccin, il y a l’hypertension, donc un hypertendu qui se fait « vacciner » risque d’aggraver son hypertension : surmorbidité.
Cela dit, il paraît que Macron a été réélu et que Véran, ex-ministre de la Santé, est en tête dans sa circonscription aux législatives. Qui croit encore à l’authenticité, à la sincérité des résultats des élections à part les politiques, qui ne mouftent pas (même Florian Philippot dit que c’est impossible) ? On dirait qu’ils s’entre-protègent et que, en ne jetant aucun doute dans le public, ils se réservent le droit de faire un jour la même chose.
32. — Recherche sur la Toile. Si je tape...

"il est faux de dire que" site:http://lesmediasmerendentmalade.fr

... sur Google, Yahoo ou Qwant, j’obtiens trois résultats pertinents. Sur Startpage, zéro résultat.
33. — Quand le silence gouverne, la parole est un délit.
34. — Elections législatives, enveloppes, 2/2. Ce me semble non réglementaire, disais-je. On pourrait distribuer ces enveloppes différentes à des personnes qu’on a ciblées pour tenter de deviner leur appartenance politique. On pourrait aussi ne donner qu’une seule enveloppe différente à une seule personne pour connaître à coup sûr son appartenance politique. D’autres manipulations, plus élaborées, sont possibles. Je pense donc que cette pratique est rigoureusement interdite.
35. — Macron, sa folie des grandeurs. Leparisien.fr : « Guerre en Ukraine : “Nous sommes entrés dans une économie de guerre”, estime Emmanuel Macron. Le président de la République considère que cette situation est “durable” et qu’“on ne peut plus vivre avec la grammaire [sic] d’il y a un an”. [...] La Direction générale de l’armement (DGA) envisage par ailleurs de proposer un texte législatif qui permettrait de réquisitionner, dans certaines circonstances, des matériaux ou des entreprises civiles à des fins militaires. »
36. — Twitter. Je bloque désormais tous les comptes parodiques. Ils me jettent sur une fausse piste et me font perdre mon temps.
37. — CoViD-19, effets désastreux des « vaccins », 14 juin. Christine Cotton, biostatisticienne : « C’est abominable, on me raconte des cas d’amputation à cause de caillots résistant à tout traitement chez des gens en bonne santé. »
Ça va être difficile, de faire ses courses avec une seule jambe ou un seul bras, me dis-je. Peut-être vaut-il mieux perdre un œil à la suite d’une thrombose oculaire causée par le vaccin ? j’hésite, car tout dépend de l’état de l’œil restant.
38. LANGUE, bac, 1/n. Dans les semaines qui viennent, les néo-bacheliers seront comme les précédents, ils se réjouiront par SMS d’avoir obtenu le bac « avec mension ».
Sur Twitter un candidat au bac pro qui ne connaissait pas le sens du mot « ludique » utilisé dans une question de l’épreuve écrit : « JE SAVAIS PAS CETAIT QUOI. »
39. — CoViD-19, « vaccins ». Christine Cotton, biostatisticienne : « On observe un pic de mortalité phénoménal en Australie, grand pays vaccinateur. S’ils ne meurent pas du #COVID, ils meurent de quoi ? Peut-être des effets indésirables ! »
40. LANGUE, bac, 2/n. Etudiant.lefigaro.fr : « Bac 2022 : le mot “ludique” était-il trop compliqué pour des bacs pros ? [...] [Les candidats] devaient notamment écrire un développement argumenté pour répondre à la question “selon vous, le jeu est-il toujours ludique ?”. »
41. LANGUE, bac, 3/n. « Selon vous, le jeu est-il toujours ludique ? », la question semble foutraque : le jeu est-il toujours un jeu ? Dictionnaire de l’Académie française :

ludique, adjectif
XXe siècle. Dérivé savant du latin ludus, « jeu ».
Qui a rapport au jeu. Activités ludiques.

Ludique ne signifiant pas « amusant » ni « agréable », que signifie la question posée aux candidats ? Ce n’est pas la première fois que je trouve une question du bac mal formulée.
Si certains candidats ne connaissaient pas le mot ludique, ne pourrait-on pas affirmer que l’auteur de la question ne la connaissait pas non plus ?
42. LANGUE, bac, 4/n. Une des acceptions de jeu :

jeu
Assortiment complet de certaines choses destinées à un même usage. Un jeu de clés. Un jeu d’aiguilles à tricoter. Un jeu de voiles. Un jeu d’avirons. Un jeu d’épreuves, une série d’épreuves du même ouvrage.

Les réponses « Non, un jeu de rames en pleine tempête n’est pas ludique » ou « Pour un galérien, un jeu de rames n’a rien de ludique » sont certainement loin de ce que l’auteur de la question attendait.
On pourrait ajouter, et bien d’autres choses (le jeu des pièces d’un moteur,...), que dans « Votre vie est en jeu », il n’y a rien de ludique. Appelons ces réponses des « réponses ludiques ».
Dans le jeu figuré et pervers du chat avec la souris, seul le chat prend plaisir, mais le jeu reste un jeu.
43. LANGUE, bac, 5/n. La définition ci-dessus « Assortiment complet de certaines choses destinées à un même usage » me semble pécher par la présence du mot « complet » (pourtant le mot « complet » est présent dans trois définitions de dictionnaires que je viens de consulter).
S’il manque une clé dans un jeu de trois clés, le jeu reste un jeu. Un jeu de dix tournevis ne permet pas de visser et de dévisser tous les types de vis, pourtant c’est bien un jeu de tournevis. Autrement dit, un jeu peut être incomplet.
44. LANGUE, bac, 6/n. « Selon vous, le jeu est-il toujours ludique ? » Le contexte est ici ou ici.
45. LANGUE, reset. Assez curieusement, beaucoup de gens prononcent « reset » comme risette au lieu de rissette.
Prononciation audio ici : Merriam-webster.com.
46. LANGUE. À propos des agressions, parfois très violentes selon des témoins, et de la razzia au Stade de France, je viens d’écrire : « On commence à bien les connaître, nos gouvernants, et s’il y a eu un ou des morts, on nous l’aura probablement caché » (ici).
J’ai un doute sur la logique de la formulation et sur l’emploi légitime du futur antérieur.
Le sens : il y a peut-être eu un ou des morts, et nos gouvernants nous l’ont caché.
Mieux : « On commence à bien les connaître, nos gouvernants, et s’il y a eu un ou des morts, on nous l’a caché. »
47. Variole du singe. Raoult le complotiste. Mouâd Boutaour Kandil : « Pr @raoult_didier dans sa [vidéo] hebdo : les Chinois ont testé 467 molécules disponibles sur les pox virus, la meilleure qui marchait est un médicament japonais qui s’appelle le tranilast... bien évidemment il ne sera jamais commercialisé. II ne coûte rien ! »
48. — CoViD-19, variole du singe. La farce sanitaire est entre autres un outil pour dresser les gens, les mater, casser leur volonté, les épuiser, les désespérer – et les réduire à quia, Macron et McKinsey ayant réponse à tout.
49. LANGUE, boucliers humains. Formulation fréquente : « Les habitants sont utilisés comme boucliers humains. »
Inutile de préciser « humains », puisque les habitants sont des humains. « Les habitants sont utilisés comme des boucliers » devrait suffire.
50. — Guerre russo-ukrainienne, 17 juin. Leparisien.fr : « La Russie coupe les robinets de gaz à la France. GRTgaz, l’opérateur de la majeure partie du réseau de transport de gaz en France, a annoncé que les flux du gaz vers la France depuis l’Allemagne ont été interrompus depuis le 15 juin en raison de la réduction des approvisionnements en provenance de la Russie. Toutefois, l’opérateur assure qu’il n’y aura pas de difficultés d’approvisionnement en gaz cet été. »
Peut-être pas cet été, mais cet hiver ?
Ne serait-il pas plus juste de dire que ce sont les Allemands qui ont fermé le robinet et qu’ils gardent pour eux le peu de gaz qu’ils reçoivent de Russie ?
51. — Ukraine. Voltairenet.org (Réseau Voltaire), destruction par le feu de livres russes : « Cette [sic] autodafé s’applique à tous les classiques de la littérature russe d’Alexandre Pouchkine à Léon Tolstoï en passant par Fiodor Dostoïevski. »
Il est dit sur Twitter que Zelensky recommande à ses compatriotes d’utiliser les livres russes comme moyen de chauffage.
52. — Refus d’obtempérer, policiers blessés. Contrairement à ce qu’on apprend à l’école, la France n’a pas un climat obtempéré.
Ici par exemple.
53. — Asselineau n’est pas le seul à appeler les sympathisants FN ou Reconquête à voter NUPES au second tour afin que Macron n’ait pas de majorité absolue à l’Assemblée nationale (vidéo) ; le mot croisillon de ralliement est #ToutsaufMacron.
54. — Une remarque, et pan ! ça part en émeute : « Madame, le burkini est interdit dans la piscine. » Le vigile est malmené, la police intervient, on ferme la piscine.
France saturée de problèmes, gouvernants inertes ou malfaisants. La guerre civile (non larvée et non rampante, comme l’est l’actuelle) n’est pas très loin, peut-être la seule issue, en tout cas la seule perspective. La racaille profitera au maximum des émeutes, elle sera même très probablement appelée en renfort par les partisans de l’ordre établi pour des actions ciblées.
55. — Médias, 18 juin. CNEWS : « Canicule : 40 °C attendus aujourd’hui à Paris, du jamais-vu depuis plus de 70 ans. »
Les médias sont les rois du jamais-vu.
Le journaliste a certainement cherché jusqu’à quatre-vingts ans, puis a fait marche arrière.
56. LANGUE, médias. AmnestyBEpresse :

« Autoriser l’extradition de Julian #Assange vers les États-Unis lui ferait courir un grand risque et enverrait un message glaçant aux journalistes du monde entier », @AgnesCallamard.

Réponse :

Bien, @AgnesCallamard, vous avez pu placer le mot « glaçant ».
Un point de plus sur votre permis média.

Agnès Callamard est secrétaire générale d’Amnesty International.
57. LANGUE, coup fourré, 1/n. L’UE punissant la Russie se punit elle-même. Littré :

Terme d’escrime. Coup fourré, coup que l’on donne en même temps que l’on en reçoit un [...].
Porter un coup fourré, rendre en secret un mauvais office à quelqu’un. « Il [Maupertuis] me porte tous les coups fourrés qu’il peut, et j’ai peur qu’il ne me fasse plus de tort qu’à Koënig », Voltaire, « Lett. Mme Denis », 22 mai 1752.

Définition sensiblement différente chez Dictionnaire.lerobert.com :

Coup fourré : en escrime, coup par lequel on touche l’attaquant, qui croit toucher.
Au figuré. Attaque hypocrite, coup en traître. V. traîtrise.

Pour Littré, il y a deux blessés, pour Dictionnaire.lerobert.com un seul.
À creuser.
58. — Législatives, 19 juin. Comme je le dis souvent, Macron tuera la France en cinq ans, Mélenchon la tuerait en une semaine. Cependant je ne vois aucun inconvénient à voter NUPESte au second tour pour empêcher Macron d’avoir une majorité absolue.
59. LANGUE, coup fourré, 2/n. Le Trésor de la langue française confirme la définition de Littré :

Dans le domaine de l’escr[ime]. Coup fourré, coup que porte et reçoit en même temps chacun des deux adversaires. (Dict[ionnaires des] XIXe et XXe s.).

Curieusement, dans le Grand Dictionnaire encyclopédique Larousse (en dix volumes), on ne trouve pas « coup fourré », ni sous coup ni sous fourré.
60. — CoViD, vaccins.
Enième vidéo de témoignage d’une vaccinée contre le CoViD, effrayant.
Les vaccinés qui sourient quand on leur parle d’effets indésirables graves commettent un crime : « Regardez, moi je vais très bien ; on m’avait promis le pire sur Twitter. »
L’amalgame Twitter-parasite social à la recherche d’une petite célébrité vulgaire.
61. — Piqûres dans les boîtes de nuit, plusieurs centaines de plaintes. Le slogan français : GHB non, vaccin anti-CoViD oui.

62. Elections législatives, 19 juin. Encore des enveloppes de couleurs différentes. Je le fais de nouveau remarquer, on me répond en souriant : « Ce sont des subtilités. » Une fausse réponse.
63. — CoViD, vaccins. Dr Martin Zizi, parmi les effets secondaires des vaccins : « cancers en rémission qui flambent et (+ rares) cancers primaires fulgurants ».
64. LANGUE, vaccins. Le  « parcours vaccinal ». Du combattant.
On a aussi le « schéma vaccinal », qui est un petit dessin qui en dit plus qu’un grand discours.

65. — Jupiter. C’était en mai 2017, Macron : « Je veux éradiquer la colère dont le Front national se nourrit. »
Cinq ans après, la colère n’a fait qu’augmenter.

66. LANGUE, 21 juin. Olivier Faure : « On verra ce qu’il [Macron] retient de ce que les uns et les autres ont pu lui dire et de quel côté il fait pencher la balance. »
« Les uns et les autres », l’ancêtre du « celles et ceux ».

67. — CoViD. Florian Philippot : « Le CHU de Bordeaux annonce la fermeture de 600 lits (!), soit 20 % de ses lits “faute de personnel soignant” ! On rappelle que 15 000 soignants suspendus attendent de pouvoir travailler ! Les oppositions, désormais majoritaires à l’Assemblée, doivent vite régler ça ! »
Voilà dans quel gouffre sans fond ni fin nous a conduits la folie macronière.

68. LANGUE, lyncher. Affaiblissement d’un mot dû en partie à un mauvais usage journalistique (le journacloche aime l’exagération). Dictionnaire de l’Académie :

lyncher
Mettre à mort sans jugement. 
Par extension. En parlant d’une foule, d’un groupe. Malmener, brutaliser une personne qu’on a prise à partie.

La polysémie augmente les risques de mauvaise interprétation. Les mauvais usages (en particulier journalistiques) minent l’autorité, l’efficacité de la langue.
69. LANGUE, rendre fou. Je ne trouve pas de synonyme en un mot de rendre fou. Il ne me reste qu’à inventer mabouliser, puis maboulisation, mais les connotations familières, voire un peu vulgaires de ces mots empêchent d’en faire un usage général, en toute circonstance, en tout contexte. Je viens néanmoins d’écrire ceci :

La maboulisation des élites (Biden, Pelosi, von der Leyen, Macron,...) est-elle due à l’âge, à la drogue, au pouvoir,... ?

Affoler s’est affaibli.
70. — Twitter, 22 juin. Macron : « J’ai confiance, parce qu’ensemble nous avons traversé tant de crises, tant de difficultés ces dernières années. Je sais que tous ensemble nous trouverons le chemin de la réussite collective. »
Réponse au forcené d’Amiens : « Deux fois le mot “ensemble” sous la plume d’un égocentrique qui a rassemblé tout le pouvoir en ses seules mains. Ça fait pitié. »
À côté du mot « ensemble », on trouve dans le même touite des synonymes comme « intérêt général » et « collective ».
Macron est le triste modèle d’un pouvoir personnel sourd, aveugle et inflexible.
71. LANGUE, 23 juin, 1/n. Cnews.fr : « Bac 2022: une écrivaine [Sylvie Germain] menacée sur les réseaux car son texte est jugé trop compliqué ». Voir aussi ici.
72. LANGUE, 2/n. Etudiant.lefigaro.fr :

L’extrait à commenter à l’écrit du bac de français.
Sylvie Germain (née en 1954), Jours de colère, Chants, « Les frères », 1989[.]
Situé dans un passé indéterminé, le roman de Sylvie Germain Jours de colère prend place dans les forêts du Morvan. Le texte suivant est extrait d’un chapitre intitulé « Les frères ». Il présente les neuf fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse.

« Ils étaient hommes des forêts. Et les forêts les avaient faits à leur image. À leur puissance, leur solitude, leur dureté. Dureté puisée dans celle de leur sol commun, ce socle de granit d’un rose tendre vieux de millions de siècles, bruissant de sources, troué d’étangs, partout saillant d’entre les herbes, les fougères et les ronces. Un même chant les habitait, hommes et arbres. Un chant depuis toujours confronté au silence, à la roche. Un chant sans mélodie. Un chant brutal, heurté comme les saisons, – des étés écrasants de chaleur, de longs hivers pétrifiés sous la neige. Un chant fait de cris, de clameurs, de résonances et de stridences. Un chant qui scandait autant leurs joies que leurs colères.
Car tout en eux prenait des accents de colère, même l’amour. Ils avaient été élevés davantage parmi les arbres que parmi les hommes, ils s’étaient nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages qui poussent dans les sous-bois et de la chair des bêtes qui gîtent dans les forêts ; ils connaissaient tous les chemins que dessinent au ciel les étoiles et tous les sentiers qui sinuent entre les arbres, les ronciers et les taillis et dans l’ombre desquels se glissent les renards, les chats sauvages et les chevreuils, et les venelles que frayent les sangliers. Des venelles tracées à ras de terre [sic !] entre les herbes et les épines en parallèle à la Voie lactée, comme en miroir. Comme en écho aussi à la route qui conduisait les pèlerins de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils connaissaient tous les passages séculaires creusés par les bêtes, les hommes et les étoiles [sic : les étoiles creusent des passages ; le mot « séculaires » est trop faible].
La maison où ils étaient nés s’était montrée [sic : la maison est assimilée à un être vivant ; mieux : était devenue] très vite bien trop étroite pour pouvoir les abriter tous, et trop pauvre surtout pour pouvoir les nourrir. Ils étaient les fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse[.] »

Certes « venelle », « gîter », « frayer » ne sont pas des mots du quotidien, mais ils ne font pas partie du vocabulaire rare.
Cette affaire de « chant » n’est pas très claire. On s’y perd, il y a trop de chants ; une lassante insistance.
Pourquoi « Jours de colère, Chants » alors que le mot « Chants » n’est pas sur la couverture du livre ?
Un extrait fade et peu inspirant.
73. LANGUE, 3/n. Jours de colère a reçu le prix Femina en 1989.
Ici Etudes-litteraires.com tente d’analyser le texte. J’en ferai l’analyse si je n’ai pas mieux à faire.
74. LANGUE.
Macron sur Twitter, 23 juin :

À Kiev la semaine dernière, nous avons pris un engagement : œuvrer pour offrir à l’Ukraine le statut de candidat à l’adhésion à l’Union européenne. Nous y sommes. Ce soir nous ouvrons une nouvelle étape pour l’Ukraine, pour la Moldavie, pour l’Europe.

Je lui réponds :

Pas clair. Qui est « nous » ? Est-ce vous (« nous » de majesté) ? Si oui, pourquoi abandonnez-vous le « je » des discours ?
D’autres fois, ce « nous » représente l’ensemble des Français, dont vous-même.
Parfois vous-même et d’autres chefs d’Etat, est-ce le cas ici et lesquels ?

Macron sur Twitter, 22 juin :

Pour agir dans votre intérêt et dans celui de la Nation, nous devons collectivement apprendre à gouverner et légiférer différemment.

Réponse :

Je vous relis et je ne comprends pas : qui est « nous » ?

Macron fait-il partie de ceux qui doivent apprendre ? Voilà une modestie, une humilité inhabituelles.
75. LANGUE, 4/n. Brighelli et Praud révèlent qu’au moins deux mots étaient définis en notes, « venelle » et « séculaire » (vidéo). Etudiant.lefigaro.fr ne fait pas correctement son travail. « Séculaire », terme répandu, je n’y aurais pas pensé ; le mot « frayer » n’a pas, ai-je cru comprendre, été défini.
76. CoViD, passe vaccinal. Publicsenat.fr : « Le Parlement va-t-il voter pour la prolongation du passe vaccinal ? Ce pourrait être le premier texte examiné par la nouvelle Assemblée nationale et par le Sénat. »
77. important CoViD, vaccins, 25 juin. Sur Twitter revient l’éternelle, la lancinante question : si ces injections vaccinales n’empêchent pas d’être malade ni de transmettre le virus, ne protègent même pas des formes graves et si on risque de subir un ou plusieurs des effets indésirables graves voire mortels du vaccin, pourquoi faut-il faire une quatrième dose ?
Idem pour la première dose.
78. LANGUE, évolution du sens de gabegie, de la fraude au désordre.

carré-marronnasse Littré
gabegie
Mot populaire. Fraude, supercherie. Il y a de la gabegie là-dessous.

carré-marronnasse TLFi
gabegie
A.  Vieilli. Fraude, tromperie (cf. Ac. 1878).
P. ext., au plur. Affaires suspectes, douteuses, sujettes à caution. « Les moins scrupuleux, les moins obtus, jetaient toute vergogne à bas ; ils trempaient dans des gabegies, vannaient la bourbe des affaires » (HUYSMANS, À rebours, 1884, p. 286).
[...]

carré-marronnasse Dictionnaire-academie.fr, édition actuelle, en cours d’achèvement
gabegie
Désordre général dans le fonctionnement d’une administration, dans la gestion d’une entreprise, entraînant des dépenses exagérées, du gaspillage. Il y a eu de la gabegie dans ce ministère. Cette gabegie favorise la fraude. Mettre fin à la gabegie.

Aujourd’hui, la fraude n’est plus le centre, la gabegie est un désordre général, lequel peut, éventuellement, favoriser des fraudes.
79. LANGUE, chiffres remplaçant des lettres. On déchiffre sans trop de difficulté (malgré quelques coquilles) : « Ce message est bien difficile à lire, mais votre cerveau », etc.

 

 

lettres-chifres

 

80. — Jupiter. Le touite de Macron que je cite le plus souvent sur Twitter est celui-ci  :

La République nous protège et nous a tant protégés. Aujourd’hui, c’est à nous de la protéger et de la choisir.

Les occasions de le citer sont innombrables ; il date du 9 juin 2022.
81. — CoViD, vaccins, 30 juin. Les journacloches et les renuisants n’osent pas dire « quatrième dose ». Nicolas Berrod :

O[livia] Grégoire, logiquement sur la même ligne que le reste du gouv. : « On fait confiance, au moment où je vous parle, à la vigilance et la responsabilité collective des Français. [...] Il faut absolument que les personnes éligibles aillent recevoir leur 2eme dose de rappel. »

(Olivia Grégoire est en effet « logiquement sur la même ligne que le reste du gouv. », puisqu’elle est la porte-parole du gouvernement.)
82. — Jupiter. Je me répète : le but des innombrables provocations, contradictions et agressions de Macron est de laisser le peuple sans forces, sans volonté, las et complètement résigné.
83. — Jupiter. Vidéo où le mal-élevé Macron barre la route à Biden, le retient, puis de la même main l’attire à lui. L’insolence désinhibée, l’outrecuidance macronière et renuisante.
Je ne serais pas surpris que l’entourage de Biden considère unanimement Macron comme un sale gosse.
84. — Twitter. Si je devais limiter mes abonnements à deux comptes Twitter, je crois que je choisirais Asselineau (@UPR_Asselineau) et Philippot (@f_philippot).
Un troisième ? la désespérante revue de presse Fdesouche (@F_Desouche).

 

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