• Mélanges •
Mélanges est la fusion provisoire de « Notes jetées ici sans preuve » (sur la langue et sur les médias) et de « De l’Opération CoViD-19 » ; s’y ajoutent quelques autres faits d’actualité, comme les manœuvres visant à restreindre la liberté d’expression, la guerre en Ukraine,...

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Mélanges, décembre 2022, XXVII
1. — LANGUE. Véran charlatan. Bfmtv.com : « “Décaler le sèche-linge, baisser la plaque électrique de la cuisine” : face aux risques de tensions sur le secteur électrique, [...] Véran a fait le service après-vente de l’application EcoWatt, “un peu la météo du réseau électrique”. »
J’ai décalé mon sèche-linge de vingt centimètres et j’ai baissé ma plaque, que j’ai mise au niveau du sol, je n’ai constaté aucune baisse de ma consommation. (Archive.)
2. — Hidalgo, le vélo roi. Retour au crétacé avec la vélociraptorisation des rues de Paris.
3. — Vive Macronque ! Coupures de courant à prévoir entre 8 heures et 13 heures et entre 18 heures et 20 heures : plus de distributeur de billets, de CB, d’ascenseur (penser aux tours d’habitation, de bureaux), d’interphone, de porte sécurisée, d’alarme, de caméra de surveillance, de métro, de feu tricolore,... La liste est interminable, la liste est vertigineuse.
Une sorte de couvre-feu. Le signal sonore sera donné par EcoWatt sur les téléphones portables.
Littré :

• couvre-feu
[...] 2. Coup de cloche qui marquait l’heure de se retirer chez soi et d’éteindre feu et lumière.

4. — LANGUE. « Celles et ceux », ou la langue vuittonisée. Idem pour l’écriture dite « inclusive ». Pour ceux qui se poussent du col dans les salons.
5. — LANGUE. Lapsus à l’Assemblée nationale (vidéo) : « Les républicons voteront ».
Florilège de lapsus politiques ici.
6. — LANGUE, 2 décembre. Revue des scies, suite.
• De quoi le/la... est-il/elle le nom ?
• Le/la..., c’est Untel/Unetelle qui en parle le mieux.
7. — Vaccins anti-CoViD-19, sang contaminé, transfusion. Cogiito.com : « Des banques de sang pour non-vaccinés ? En savoir plus sur le mouvement croissant pour des transfusions propres ».
Sur le même sujet, voir les alinéas 17 et 32.
8. — LANGUE, il ou elle ? En France, « les militaires peuvent désormais changer d’identité de genre », article (archive) de 2018. On a de la peine à y croire.
Extrait :

Nous avons demandé à l’adjudante-cheffe de l’armée de l’air Delphine Révisé Giard, qui a mené un long combat pour faire reconnaître officiellement son changement de genre, ce qu’elle pensait de cette adaptation de la défense à ce fait de société qui concerne toutes les professions.

« Adjudante-cheffe » ? J’ai pourtant lu quelque part que les grades dans l’armée française ne se féminisaient pas, mais, comme avec l’écriture inclusive, pourquoi faire simple quand on peut se donner l’élégance de faire compliqué ?
Complément. Voir « Les ravages du genre chez Leïla Slimani », leçons 397 et 400 ; voir aussi le début de cet article payant, qui précise que « mon » étant une abréviation de « monsieur » on dira « mon lieutenant » à un homme et « lieutenant » à une femme.
9. — LANGUE, botter. Surpris de trouver chez Littré cette expression que je croyais moins ancienne :

• botter
[...] Très trivialement, cela me botte, cela m’arrange, me convient.

Je le comprends ainsi : cela me chausse bien.

Mise à jour. Réécriture de l’alinéa 1er.

Texte de l’image pour les utilisateurs de la lecture vocale.
L’Ukraine ? Il n’y a qu’une seule guerre, c’est celle de Macron contre la France.
Ne regardons pas ailleurs.

10. — Rappel. Luchini, et bien d’autres, aussi pro-Macron que pro-vaccin. Ceux qui instrumentalisent leur notoriété. On pourra rechercher les personnalités qui ont signé les deux appels.
11. — La Macronie chausse du 49.3.
12. — Vaccins anti-CoViD-19, sang contaminé, transfusion. Pour les non-vaccinés en prévision d’une opération, le recueil de leur sang, le stockage et la livraison au bloc opératoire de leurs poches nominatives, une piste commerciale intéressante ? (Voir l’alinéa 7.)
13. — Latribune.fr, 2 décembre : « Najat Vallaud Belkacem est l’invitée de Sophie Iborra dans les Héritières. » Najat Vallaud-Belkacem, ex-ministre de l’Education nationale de triste mémoire. « Tant va la cruche Vallaud qu’à la fin elle se Belkacem », écrivais-je finement à l’époque.
14. — LANGUE, interpeler. Qui aujourd’hui ose écrire « interpeler » (Dictionnaire-academie.fr) ? les cacographes, dont les mauvais élèves. Les « Rectifications de l’orthographe » de 1990 (déjà trente ans), seuls les gens qui en ignorent l’existence les appliquent. Franc succès.
Voir aussi : « Rectifications de l’orthographe », analyse approfondie d’un cafouillage ici.
15. — Vaccins anti-CoViD-19, sang contaminé, transfusion. Quartz Traduction : « La question du sang non contaminé par la protéine Spike lors des transfusions ou des dons de sang va finir par se poser très sérieusement. Une famille néo-zélandaise porte l’affaire au tribunal. »
16. — CoViD-19, vaccin, nattokinase, 4 décembre. Pgibertie.com : « Epidémie de maladies cardiaques postvaccinales, toutes les preuves de la responsabilité des “vaccins”, bonne nouvelle, la nattokinase antidote au poison ? »
17. — À vau-l’eau. Vaccins expérimentaux, traitements interdits, Rivotril, suspensions sans salaire de soignants, fermetures de lits, pénuries d’antibiotiques, respirateurs à l’arrêt pour cause de coupure électrique, inflation, immigration submergeante et inarrêtable,... va-t-on enfin pouvoir commencer à parler de génocide sans être taxé d’extravagance ?
18. — Peut-on avoir encore confiance dans nos institutions ? 6 décembre. Lemonde.fr : « Levothyrox : l’Agence nationale du médicament [ANSM] mise en examen pour “tromperie” ». Désinvolture, bâclage, corruption, incompétence, népotisme, malignité, bêtise,...
19. — Macron, le Mozart de l’électricité.
20. — LANGUE. Bfmtv.com : « Les performances en orthographe des élèves de CM2 continuent à baisser, selon une étude. »
21. — LANGUE. Olivier Véran, 7 décembre : « c’est pas le moment de choper le CoViD », « c’est pas le moment de le refiler à sa famille ».
Mon commentaire :

Il serait temps de nous parler meilleur, monsieur le ministre, et de surveiller son langage : on n’est pas vos poteaux.

Plus précisément, il dit  : « c’est pas l’ moment d’ choper l’ CoViD », « c’est pas l’ moment de le r’ filer à sa famille ». Noter qu’il dit « le CoViD » et non « la CoViD ».
22. — Paris à vau-l’eau. Leparisien.fr : « Paris : escortés par la police pour se rendre à l’école à cause des consommateurs de crack ».
23. — Michel Onfray à propos de Macron : « Il est inculte » (vidéo).
Ce que je pense ou suggère ou dis depuis 2017 : un faux lettré en plus d’être un faux jeton ; tout est faux dans le Macron, tout est faux dans ce lapin de trois semaines qui veut donner des leçons aux Français et, qui pis est, prétend parler pour la France.
24. — LANGUE, écriture inclusive. Actu.fr : « Elle dénonce l’utilisation de l’écriture inclusive au collège de Breteuil. [...] Son sang ne fit qu’un tour début novembre, quand [...] elle lit une consigne dans le cahier de texte numérique de son enfant, où un professeur d’Anglais utilise cette écriture. Il est question par exemple de “collégien.ne. s”. »
On constatera que l’auteur de l’article – ou de la consigne – ne semble pas savoir écrire en inclusif (absence de point médian, espace fautif après « ne. » ; il aurait fallu écrire « collégien·ne·s ») ainsi qu’une mauvaise concordance des temps (« son sang ne fit »/« elle lit ») et qu’il écrit « professeur d’Anglais » (avec une majuscule). Noter aussi « la maman [sic] d’un collégien » ; enfin l’auteur de l’article cite un texte de l’Académie en y ajoutant une faute : « cette cause-même ». Certes on a vu pire encore.
25. — LANGUE, pour une revue des scies de 2022 (à suivre)
• De quoi le/la... est-il/elle le nom ?
• Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans le mot « xxx » ? (sur Twitter)
• Le/la..., c’est Untel/Unetelle qui en parle le mieux.
• en conscience et en responsabilité
• esthétisme (pour remplacer le substantif « esthétique »)
• porter (mot remplace-tout)
• dévasté (« Je suis dévasté »)
• on va dire
• on va pas se mentir (oralement : on va pas s’ mentir)
• narratif
• face caméra (au lieu de « face à la caméra »)
• le pourquoi du comment
• pertinence, pertinent
• faire sens
• ne pas hésiter à
• violenter (on ne sait plus ce que ce mot veut dire : « violer » ou « brutaliser » ?)
• bah ! (sur Twitter)
• hein ! (sur Twitter)
• quand même
• n’avoir de cesse de
• inspirant
• ou pas !
• mais pas que !
26. — LANGUE, esthétisme.
Dictionnaire-academie.fr :

• Doctrine, façon de penser propre aux esthètes. L’esthétisme de Huysmans dans À rebours.

Dictionnaire.lerobert.com :

• 1. Doctrine, école des esthètes.
2. Attitude artistique qui recherche la beauté formelle.

Pour moi esthétisme est un péjoratif, et signifie « recherche excessive de la beauté, de l’élégance, au détriment du sens, du fonctionnel,... ».
En tout cas, ces deux dictionnaires sont implicitement d’accord avec moi, esthétisme n’est pas un synonyme du substantif esthétique.
Le mot est absent du Littré.
27. — En-même-tempisme, la boulette. Bfmtv.com : « Coupures d’électricité : pour Emmanuel Macron, “les Français ne sont pas des cobayes”. » Sauf pour les vaccins expérimentaux.
28. — L’en-même-tempisme macronien, qui nous exaspère et qui tue, ne sert qu’à cacher les bourdes du président et de la Renuisance.
29. — Réponse à un ami qui n’aime pas du tout Twitter.
Non, Twitter (que je fréquente quotidiennement) n’est pas à vomir et Twitter n’est pas Facebook ni TikTok. Il suffit de bien choisir les comptes auxquels on s’abonne et de bloquer (en un clic) les commentateurs parasites. C’est l’anti-grands médias, grands médias auxquels on peut – et on doit – s’abonner (toujours en un clic) pour évaluer la température interne de la Macronie, envoyer des vérités ou des phrases féroces à Macron sur son propre compte (où certains l’insultent grassement), à Mélenchon,... ou féliciter et encourager ceux qu’on apprécie.
Quant aux implants cérébraux prônés par Musk, je dirai qu’il faut prendre sur Twitter ce qu’il propose d’intéressant malgré le milliardaire ou grâce à lui.
Deux cerveaux, deux avis valent toujours mieux qu’un (c’est le plus solide de tous les arguments pour défendre Twitter), et certains touiteurs voient ce qu’on n’a pas vu et qu’on aurait dû voir. Cela dit, ce n’est pas, hélas, Twitter qui destituera Macron l’inarrêtable, le possédé d’Amiens, le furieux du Touquet.
De plus, c’est selon moi une bonne expérience d’écriture brève et on peut y peaufiner son sens de la formule et de la repartie. Mes meilleurs mots (les plus percutants et ramassés ou drôles – toujours selon moi), je les ai écrits sur et pour Twitter, je dirai même grâce à Twitter.
Enfin, c’est du direct, si on dit une bêtise, si on ne pèse pas suffisamment ce qu’on affirme, on est souvent immédiatement repris. Bonne école donc. Ma devise : #ToujoursSeRelireTroisFois.
Le seul problème, le vrai, de Twitter, c’est qu’il est très « addictif ».
J’allais oublier un autre problème, comme avec Facebook et d’autres, il faut s’inscrire pour lire et écrire, cependant il n’est plus nécessaire de donner un numéro de téléphone pour s’inscrire, et une adresse de courrier électronique suffit.
Cela dit, Twitter n’est pas indispensable à l’honnête homme ni à l’homme d’aujourd’hui, qui ont bien mieux à faire que de le fréquenter assidûment. C’est ce que je ne cesse de me répéter et je vais devoir me flageller pour m’interdire de touiter again et again.
Ah, j’oubliais de le rappeler, le prince du touite et du condensé verbal, c’est toujours l’écrivain Renaud Camus, il n’a pas été dépassé, mais à ma connaissance il n’a plus de compte – ce qui n’est peut-être pas un si grand malheur, car il était quasi monosujet (le Grand Remplacement, sujet certes essentiel).
30. — BFM Paris Île-de-France : « RTE [Réseau de transport d’électricité] confirme que Paris ne sera pas épargnée par les délestages. »
Un coup oui, un coup non. Tout est faux dans les infos, tout est manip et arrière-pensées. En presque trois ans, les grands médias, les politiques, les institutions de l’Etat petites ou grandes, les médecins ont perdu 70 % de leur crédibilité sur les infos importantes et dites « sensibles ». Un cataclysme.
31. — Campagnol (alias Christian Combaz) et ses intéressantes prédictions (vidéo) : « Une révolution absolue est en route, mais les médias français regardent ailleurs. » (Dans cette vidéo du 5 décembre, Combaz parle d’Elon Musk, entre autres, à partir de 21 min 50 s.)
32. — Vaccins anti-CoViD-19, sang contaminé, transfusion. Francesoir.fr : « La transfusion de sang [de] vacciné rejetée, une organisation suisse veut créer des banques de “sang non-vacciné” contre le Covid. »
33. — LANGUE, homme, femme, 1/n. Vidéo de CNews : une femme professeur de danse pour Sciences Po (« Sciences Pipo » ou « Sciences Popo » selon les mauvaises langues) fait la distinction entre « homme » et « femme », elle est licenciée. C’est tellement énorme que j’attends d’autres détails ; si la nouvelle est authentique, il serait expédient de virer sans délai la direction.
Voir aussi cette vidéo : « homme » et « femme » remplacés par « leader » et « follower ». L’emploi de la langue française n’est-il pas obligatoire dans la communication de l’école ? Sciences Po le déclin vertical.
34. — 9 décembre. Premières coupures d’électricité à Paris hier soir : 125 000 foyers si j’en crois CNews. Sans parler des coupures dans d’autres villes ?
Macron l’a bien précisé : il n’y aura pas de coupure cet hiver (il ne commence que le 21 décembre).
35. — LANGUE, homme, femme, 2/n. Voir aussi ici.
36. — LANGUE, prénom. Service-public.fr : « Les enfants transgenres pourront désormais utiliser le prénom de leur choix à l’école. »
37. — Paris, #SaccageParis. A-t-on réfléchi que, si Hidalgo était mise sous tutelle, il faudrait logiquement et dans la foulée destituer Macron pour exactement les mêmes raisons ?
Conclusion, il nous faudra la supporter jusqu’en 2026.
38. — LANGUE, écriture inclusive. Comme prévu, aucune réponse à ma question sur l’inclusif du 25 novembre (voir l’alinéa 64).
39. — LANGUE. Paris : #Hidalgrotesque, #hidalgrotesque.
40. — LANGUE, fouriériste, fourriériste. Entendu hier 10 décembre, sur BFMTV, le mot « fouriériste » dans le cadre d’une affaire criminelle. Réflexion faite, il fallait probablement comprendre « fourriériste », employé de fourrière.
41. — LANGUE, culture, « éléments de langage ». La prétention des élus dionysiens est sans limites. Lejdd.fr : « La ville de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis dépose cette semaine son dossier pour devenir capitale européenne de la culture en 2028. Son maire, Mathieu Hanotin, détaille au JDD les points forts de la candidature de sa commune. [...] Développer un modèle fondé sur le multiculturalisme est une véritable opportunité : celle de régénérer le pacte républicain et de réenchanter le projet européen. »
42. — CoViD-19, masque, LANGUE. Bonsens.info : « Lettre recommandée [...] aux membres de COVARS sur la non-efficacité des masques en population générale et leurs effets délétères. [...] La majorité des études scientifiques sur le portage de masques en population générale [...] montrent qu’ils ne permettent pas de contrôler la propagation du virus [...] et qu’ils peuvent être dangereux pour la santé des porteurs, en particulier les enfants. »
« Le portage de masques », mieux : le port de masques.
43. — Pied-ballon et balle-au-pied. Les cris d’hystérie, les rugissements de bêtes en chaleur des spectateurs, les mines de colère ou de joie, les poings dressés, les bouches démesurément ouvertes – comme des fours à baguettes –, les sauts sur place ; j’étais dans un café un soir de match : là était pour moi le seul spectacle.
Le sport c’est sacré en France ! faut pas critiquer, on vous remet en place, cependant le spectacle des spectateurs et desdits « supporteurs » est loin d’être inintéressant. C’est un monde parallèle, parfois amusant, souvent désolant. Les grands médias évitent l’analyse, pour ne pas fâcher leurs clients.
44. — Closermag.fr, 12 décembre, Macron : « Il y a deux semaines, j’étais dans une dépression très grave. Il y a un mois, j’étais en train de faire le travail de tous les ministres et du Premier ministre. » Difficile de croire à la sincérité d’une telle déclaration. Le furieux du Touquet, l’illuminé d’Amiens serait-il en train de perdre complètement la boule ? On connaît aussi ses puériles comédies. Et enfin quelle crédibilité accorder à Closermag.fr ? (Archive.)
45. — CoViD-19 et autres, 13 décembre. Huffingtonpost.fr : « Face à la pénurie de médicaments, le gouvernement invite à porter des masques. »
Que des dingues aux manettes.
46. — 14 décembre. Ce soir, match France-Maroc de pied-ballon. « La France retient son souffle », titre simplement BFMTV, qui aurait pu préciser : « reste chez soi et baisse ses rideaux de fer ».
(Lepoint.fr : « Face aux risques de débordements, le Service central du renseignement territorial a émis une alerte sur la demi-finale France-Maroc. »)

Macron encourageant l’équipe de France de balle-au-pied en 2018.

47. — Macron n’a d’yeux que pour les Ukrainiens. Son grand souci est de parader à l’international, où il échoue également.
48. — Francis Lalanne n’est pas l’évaporé ni l’inconsistant que je croyais il y a longtemps. (Rappel : il a soutenu les gilets-jaunes.)
Vidéo (un peu longuette, plus de cent minutes ; désagréable introduction musicale tapageuse) où intelligemment, calmement, point par point il descend Macron en flammes, Macron le tricheur, le traître à la France, le belliciste acharné, l’instrumentalisé, le jouet des Etatsuniens, le tyran, l’arrogant, le paltoquet, le pervers, le psychopathe, l’inarrêtable, le diable lui-même : ici.
Lalanne n’a plus de compte Twitter depuis juillet 2021, il aurait enfreint le règlement de la plate-forme.
49. — LANGUE, enseignement, une catastrophe nationale. Lefigaro.fr : « Partout en France, les jurys d’académie pointent des faiblesses criantes des futurs professeurs des écoles en maîtrise de la langue française. [...] Des étudiants de niveau bac + 5 qui ne connaissent pas le mot “chancelant” [...] et dont les références littéraires sont pauvres. »
« Une erreur récurrente et inquiétante pour de futurs enseignants est la confusion entre l’imparfait et le conditionnel présent. ‘‘Chantaient’’ et ‘‘bégaieraient’’ ont souvent été analysés comme étant conjugués au même temps [...], incapacité chez certains candidats à identifier le sujet d’un verbe » (source pour cette deuxième citation ici et archive).
50. — LANGUE. Ladepeche.fr : « Baisse du niveau en orthographe : faut-il en finir avec la dictée ? » Le titre le plus stupide du monde. Gagne le prix de la titraille.
51. — LANGUE, néologismes. Sur Gallica.bnf.fr, Enrichissement de la langue française, dictionnaire de mots nouveaux : système d’éducation, pensées politiques, philosophiques, morales et sociales, de J.-B. Richard de Radonvilliers, 1842. Des néologismes pris chez des écrivains.
Trois exemples.

• sororisé, e, part. pass. et adj. ; qui est dans une union de sœur.
Au fig., qui est indissolublement lié naturellement, ou par intérêt, convenance, besoin, qui est resté, qui reste dans une harmonie de sœur.

• sororiser, v. act. et pron. (se —) ; lier, se lier par une affection, un attachement de sœur, former, établir un lien, une intimité de sororité.
Au fig., associer, s’associer étroitement, inséparer, s’inséparer par l’intimité, exercer d’accord et ensemble une même action, y concourir, sans rivalité, par les mêmes besoins, par les mêmes motifs, unir, s’unir par un lien que l’intérêt ou la morale indissolubilise.

• sororité, subst. fém. ; état, qualité de ce qui est de la sœur.

52. — Santé en France, 18 décembre. Dr Guillaume Barucq : « Mieux vaut ne pas faire une sinusite en ce moment. Pas de Solupred, pas d’Augmentin et amoxicilline au compte-gouttes dans les pharmacies. »
Hier un pharmacien me dit : attention, pénurie de tous les antibiotiques, princeps et génériques, dans les semaines à venir. « Start-up nation » ! comme disait l’anglomaniaque Macron lors de sa campagne de 2017.
53. — LANGUE, santé. Solidarites-sante.gouv.fr : « Depuis le 1er janvier 2015, tous les médicaments doivent être prescrits en dénomination commune internationale (DCI), c’est-à-dire en désignant le nom de la substance active qu’ils contiennent. [...] Le suffixe -olol désigne la famille des bêtabloquants, -azépam celle des benzodiazépines, etc. »
Donc : amoxicilline (acide clavulanique), je suppose.
Rappel : il y a en France une pénurie d’amoxicilline, et les autorités sanitaires recommandent la délivrance des comprimés de cet antibiotique « à l’unité ».
Nous sommes gouvernés, dirigés et leçonnés par des fonds de tiroir, des minus habens et des imprévoyants ou des traîtres.
54. — LANGUE, santé. Officiellement : « Ministère de la Santé et de la Prévention ». Mieux et plus logique : ministère de la Santé et de sa Conservation ou ministère de la Maladie et de sa Prévention. Encore mieux : ministère de la Santé.
55. — Les Bleus perdent en finale de la coupe du monde de pied-ballon : Macron porte-poisse. Le match fini, descendu sur le terrain, mais ignoré, Macron passait plus que jamais pour la cinquième roue du carrosse. Va-t-il se venger de cette défaite qui l’humilie sur ceux qui ne sont rien et qui n’y sont pour rien ? Demain nous le dira. Quoi qu’il en soit il est notre bourreau.
56. — Macron la sangsue des Français, le mendiant de l’amour, le tapeur d’incruste, le biquinquennal, l’endémique, mais jamais là où on a besoin de lui. (Contexte : réponse à Macron pérorant devant les Bleus après qu’ils ont perdu en finale de coupe du monde au Qatar) ; vidéo à 58 secondes : s’adressant aux joueurs, il lâche un « celles et ceux », oubliant qu’il n’a que des hommes face à lui. Il fait son Sarko, le néo-plouc, la même désinhibition grossière, le même faux parler-vrai.
57. — Vaccins anti-CoViD-19, sang contaminé, transfusion, 20 décembre. Reseauinternational.net, à propos du sang des non-vaccinés et des transfusions.
58. — LANGUE. Selon Patricia Chaibriant : « Ce n’est pas Macron qui dirige la France, mais sa femme. Ceux qui l’ont réélu ont remis Brigitte Macron à la tête du pays. Lui, il répète ce qu’elle dit, d’où toutes ces très [sic !] vieilles expressions : poudre de perlimpinpin, ça tombe comme à Gravelotte, c’est pas Gérard Majax, etc. »
Yves Pozzo di Borgo confirme. Ça mérite qu’on y réfléchisse : le mômiston Macron régenté par sa maîtresse.
59. — LANGUE, 22 décembre. Selon BFMTV et Lexpress.fr, parmi les mots interdits au Scrabble par Mattel, société américaine éditrice du jeu : tarlouze, pouf(f)iasse, gogole, boche, enculé, salope, jésuitique, bamboula. Et pourquoi ne pas les effacer des dictionnaires pendant qu’on y est ?
Dictionnaire de l’Académie française :

• bamboula
[...]
1.  N. m. Vieilli. Sorte de tambour en usage en Afrique.
2.  N. f. Danse exécutée en Afrique au son de ce tambour. Danser la bamboula. La bamboula devint effrénée.
Par analogie et pop. Partie de plaisir, fête accompagnée de tapage. Faire la bamboula. Leur bamboula a empêché tout le quartier de dormir.

Toujours selon BFMTV : « 400 [sic !] mots jugés insultants désormais interdits au Scrabble ».
Rappelons au passage que ramdam vient de ramadan. Dictionnaire de l’Académie :

• ramdam
Mot de l’arabe d’Alger, variante de ramadan, parce qu’avaient lieu, durant le mois de ramadan, de bruyantes fêtes nocturnes.
Pop. Tapage, vacarme. Ils ont fait du ramdam toute la nuit.

Bientôt banni pour cause d’étymologie ?
60. — LANGUE, boîte, boite. Il n’y a guère que les cacographes et les dysorthographes qui appliquent les « rectifications orthographiques » – et qui a envie d’être classé dans une de ces catégories ?
Dictionnaire de l’Académie française :

• [On peut] écrire boîte ou boite, selon les rectifications orthographiques de 1990.

Ce que n’ont pas prévu les académiciens simplificateurs : le verbe récent boîter, au sens de « mettre dans une boîte », se confondra avec boiter.
61. — Santé mentale. Encore une intéressante lettre de Néosanté hebdo (Yves Rasir), sur la « dysphorie du genre », ici.
62. — 24 décembre. Ma réponse à Macron nous invitant ce jour à la fraternité sur Twitter : « La fraternité et l’amour sont des sentiments que vous ignorez & que vous êtes réduit à singer comme vous avez (plusieurs fois) singé de Gaulle : “Je vous ai compris & je vous aime, parce que la République elle doit aimer chacun !” (Toulon, 18 février 2017). »
63. — LANGUE, grouillot. Personne n’est à l’abri d’un faux-sens. Aujourd’hui on m’aurait demandé « Qu’est-ce qu’un grouillot ? », j’aurais répondu « Un employé de bureau tout en bas de la hiérarchie, un obscur rond-de-cuir employé aux écritures. » Le terme est fréquent dans les romans du XIXe siècle (Balzac, Zola,... si j’ai bonne mémoire).
Dictionnaire de l’Académie française :

• grouillot
Fam. Jeune garçon de courses, saute-ruisseau. Le grouillot d’une étude de notaire.
Spécialement. Jeune employé de la Bourse chargé de porter rapidement les ordres d’achat et de vente.

Aujourd’hui on dira un coursier. Rien d’un employé aux écritures.
64. — Vaccins anti-CoViD-19, sang contaminé, transfusion.
• BanounHelene : « [L’]ivermectine inhibe l’hémagglutination provoquée par le virus SARS-CoV-2. Celle-ci est due à la spike. La spike vaccinale est aussi capable de provoquer [l’]hémagglutination : images d’hématies en rouleaux trouvées chez des vaccinés (Pr B. La Scola IHU Marseille). »
Alors ça va bien se passer ?
• Cogiito.com : « La panique se propage sur les réseaux sociaux à la suite d’une nouvelle étude de la FDA reliant les piqûres de covid [sic ! lire : les vaccins anti-CoViD] à la coagulation du sang. »
• Safe blood Donation (voir l’alinéa 32).
65. — LANGUE. Complément à l’alinéa 49, un article de Jean-Paul Brighelli. Ajoutons celui-ci : « Baisse du niveau au Capes de maths : “Il faudrait peut-être arrêter de se raconter des histoires” ». Le jury du Capes relève aussi des fautes de français : pitagore, décimeaux, interval, ont a (pour « on a ») ». Pap Ndiaye le ministre alsacien en situation très inconfortable.
66. — CoViD-19. Ici les bienfaits de l’ivermectine une énième fois confirmés. Et pourtant « depuis cet été, suite à des signalements effectués à la Sécurité sociale, des centaines de médecins ont été convoqués par leur Ordre qui leur reproche d’avoir traité les infections au Covid-19 à l’aide des traitements précoces comme l’ivermectine » (Francesoir.fr).
67. — LANGUE, erreur de sujet. Macron : « Ce soir, nombre d’entre nous allons réveillonner » (https://archive.ph/BYprD).
Non. Nombre d’entre nous vont réveillonner.
68. — Le furieux d’Amiens, 26 décembre. Vidéo : vu ce jour ses gesticulations et écouté ses cris de fauve lors du match de finale de balle-au-pied. Bien plus parlant que des photos.
69. — Alors qu’il a atteint un niveau de fiasco et de ridicule pyramidal, Macron ne fait toujours pas l’objet d’une procédure de destitution. On croirait rêver.
70. — Quand le président montrait la lune en espérant qu’on ne regarderait pas le doigt : « Macron craint l’arrivée d’un “dingue” à l’Elysée selon un proche » (article de 2020).
71. — 28 décembre. Préparons notre touite de vœux bien senti et sincère pour @EmmanuelMacron. Peaufinons-en la formulation, polissons-en les termes et les repolissons, nous avons quatre jours pour ce faire en moins de 281 signes.
72. — LANGUE, celleux, elleux, charabia et inclusif. Obono (touite du 23 décembre) : « Les mêmes qui prétendent dénoncer le supposé verticalisme autoritaire de LFI sont celleux qui érigent les chefs (mâles blancs) dont nous serions les “fidèles”, “courtisan·es”, pantins, et autres écervelés. Leurs insultes et leur mépris en disent plus long sur elleux que sur nous. » Laborieux.
73. — LANGUE, adjectifs dits « de relation », ou « relationnels », journalistes économiques. AJEF, Association des journalistes économiques et financiers. Economiques, car ils ne valent pas cher.
Voir aussi « dictionnaire informatique » pour « dictionnaire d’informatique » – ou « ingénieur électronique ».
Ne pas confondre avec les « adjectifs relatifs » (« une maison de campagne, laquelle maison est sise »...).
74. — LANGUE. Une définition des génitifs objectif et subjectif ici :

Le génitif objectif indique l’origine, le génitif subjectif indique la possession.
Metus hostium : la peur des ennemis (la peur que provoquent sur nous les ennemis) est un génitif objectif.
Metus hostium : la peur des ennemis (la peur que les ennemis ressentent à notre égard) est un génitif subjectif.

Précision. C’est hostium (« des ennemis ») qui dans le premier cas est un génitif objectif et dans le deuxième un génitif subjectif. Dans l’expression courante « la peur du gendarme », « gendarme » est en général l’objet, et ce n’est pas le gendarme qui est sujet à la peur – mais les choses sont en train de changer.
75. — 30 décembre. Chaque jour plus urgent que les parlementaires enclenchent le processus de destitution du président demi-dingue. Et ne plus rêver paresseusement à une démission raisonnable, Macron ne l’est pas. Les gilets-jaunes manifesteront le samedi 7 janvier contre le poseur du Touquet.
76. — LANGUE, rappels.
• Cache-misère. Ces mots sont des cache-misère qui ne visent qu’à masquer la honteuse, profonde et continue déliquescence de la société française.
– incivilité (« délinquance »)
– modération (« censure »)
– sans-papiers (« clandestin »)
– déséquilibré (« forcené »)
– diversité (« hétérogénéité »)
Ce sont les journacloches, les politicards et les cabinets de conseil qu’il faut remercier, et tous ceux qui reprennent ces mots sans réfléchir.
• Repoussoir. « Celles et ceux », la marque de la Bête, la fausse élégance de la langue et du cœur, le moutonnisme macronard,... Cette expression – nombreux ceux qui l’emploient, macronophiles ou non – est un repoussoir qui ferait passer pour supportable « le pourquoi du comment ».
77. — 31 décembre. « De grands médias nous disent que Macron nous adressera ce soir “un message de confiance”. Durant plus de six ans, il a blessé, affaibli, désarmé moralement, physiquement, économiquement, militairement, culturellement la France, et ce soir il va nous dire : “Ayez confiance.” »
Tel fut le message désabusé que j’adressai ce jour à Macron avant son discours de vœux. Les grands médias en question : BFMTV, Morandini,...
78. — Le furieux d’Amiens. Soit que Macron travaille à être détesté, soit qu’il travaille à s’entourer de personnes détestables pour détourner la colère publique de lui-même. (Voir par exemple ici.)

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• Discours de Macron à l’Institut de France, compte rendu critique approfondi ici
• Le style c’est l’homme, analyse de l’expression macronienne ici
• Lesdites « Rectifications de l’orthographe » de 1990, analyse d’un cafouillage ici
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